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Yoann LATOUCHE préface ILS T’ATTENDENT de David Banville

Photo du rédacteur: David BanvilleDavid Banville

Il y a des rencontres qui bouleversent une existence. Il y a des livres qui témoignent de leur nécessité. "ILS T’ATTENDENT" de David Banville appartient à cette catégorie. Ce roman, où la perte et l’espoir s’entrelacent dans une écriture à la fois brute et poignante, ne pouvait s’ouvrir que sur une voix légitime, une voix qui sait. Celle de Yoann LATOUCHE.

Expert animalier, entrepreneur engagé, communicant hors pair, Yoann a su imposer une vision nouvelle du rapport homme-animal. Son regard ne se limite pas à la bienveillance ou à l’affection. Il explore, il analyse, il interroge ce lien invisible qui unit depuis toujours les êtres humains à leurs compagnons à quatre pattes.

Qui mieux que lui pouvait précéder cette histoire où la fidélité d’un chien transcende les frontières du tangible ?


Car "ILS T’ATTENDENT" n’est pas une histoire ordinaire. Son protagoniste, Éduard, incarne cette solitude moderne que l’on croit sans issue. Comptable anonyme, il traverse son existence sans éclat, jusqu’à sa rencontre avec Billy, un malinois errant. Le chien devient son refuge, son évidence, une présence qui donne enfin du sens au quotidien. Mais Billy disparaît. Éduard s’effondre. Et lorsque le chagrin le pousse aux confins de l’irréversible, une injonction divine le retient : « Ils t’attendent. »




Déjà repéré avec Le Destin a du Chien—roman qui lui a valu la mention spéciale du jury du Prix littéraire de la Centrale Canine 2024—David Banville revient avec un texte brut, tranchant, sans un mot de trop. Pas d’effet de manche, pas de vernis. Juste une écriture qui frappe à la porte, portée par une nécessité brute, viscérale.



En préfaçant cet ouvrage, Yoann Latouche ne se contente pas de valider un texte. Il en prolonge la portée. Il apporte ce supplément d’âme propre aux passeurs d’histoires, ceux qui savent que la littérature, parfois, n’a d’autre fonction que d’éclairer ce que nous pressentions déjà sans pouvoir l’exprimer. Son engagement en faveur du bien-être animal trouve ici un écho littéraire, une résonance particulière qui dépasse le cadre du récit.



 
 
 

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